jeudi 5 juin 2014

SOIRÉE (oeno)ECHANGISTE !

SOIS PAS RADIN ÉCHANGE TON VIN !


Chaque 2ème mercredi du mois, l'Annexe vous propose une soirée d'échange autour du vin.
L'idée est simple :
Venez dîner en apportant une bouteille* d'un vin que vous aimez ou que vous voulez découvrir et partagez le avec vos voisins de table.

Un moment de partage où s'échange les verres, les idées et les bons plans.



*Droit de bouchon 8 €

dimanche 4 mai 2014

Fais Rillettes !


Concours de Rillettes des copains de la rue des 3 frères             Fédération Montmartroise "éphémère" de Rillettes




La rue des 3 frères comme beaucoup à Montmartre, est une rue pavée, en pente, où les bars, restos et autres commerces sont au coude à coude .
Mais la rue des 3 frères ce ne pas que ça. 
C'est un quartier dans le quartier, une rue où tout le monde se connait, se parle et où ses habitants aiment se retrouver et butiner de bars en resto,. de l'Annexe, à la Guèpe, de la Vache et le cuisinier au Jardin d'en face en passant par la Famille et le Tagada.
 On est tous un peu abeille dans cette rue.
François, un copain gourmand et goumet, est Montmartrois pur souche, et connait tous les bons coins et recoins de la butte.
D'une recette de rillettes partagéé avec Sophie est née l'idée d'organiser un Concours de Rillettes entre copains. 

Voilà Sophie, Sandra, Didier (La Vache et le Cuisinier) et Gab (Le Jardin d'en face) devant leur fourneaux préts à dégainer leurs recettes et concourir dans les catégories terre et Mer 




Sandra : Rillettes de viande de chévre aux piments végétariens

Sophie : Rillettes de poulet à la citronelle, huile de coco et combawa et rillettes de haddock à l'estragon.

Didier : Rillettes de canard et rillettes de Saint Jacques

Gabriel : Rillettes de poulet au calvados et rillettes de raie aux olives violettes



ALLER ! ON DÉGUSTE !



Le jury au complet

Préparation des diplômes après délibération

ET LA GRANDE GAGNANTE TOUTES CATÉGORIES EST :

SOPHIE !


Merci à tous pour ce moment convivial et chaleureux où la gourmandise tutoyait la bonne humeur.

Et la l'année prochaine pour remettre le titre en jeu !





lundi 27 janvier 2014

BORDEAUX : Grands Crus Lassés (lassants)


Quand certains consommateurs, aiment se pavoiser avec des vins « d’étiquettes » d’autres disent stop à la mascarade.

Beaucoup, comme nous en on marre de l’impérialisme des grands crus qui campent sur leurs acquis sans jamais vraiment se remettre en question, des sols  appauvris voir détruits par des traitements chimiques démesurés, des vignerons qui maquillent le manque de terroir par des élevages outranciers.


Comment certains bordelais ont-ils pu accepter de perdre leur personnalité et tutoyer la médiocrité ? Comment peut-on encore  faire croire qu’il n’existe que des grands vins à Bordeaux ?




Marty va chercher la deLorean !




Dans la plupart des régions de France, ce sont les moines qui contrôlaient le vin mais à  Bordeaux ce sont les marchants qui l’ont développé.

Durant le second millénaire, Bordeaux était sous domination anglaise et des centaines de bateaux chargés de tonneaux de vin embarquaient pour l'Angleterre. 
Au 14ème siècle, la moitié de la production de vin de la région partait chez les anglais.

Certains de leurs voisins à Gaillac et Bergerac devenaient de plus en plus populaires et entraient donc directement en concurrence avec les vins de Bordeaux.
Les marchants et producteurs de vin bordelais ont eu la brillante idée de promulguer une règle qui empêchait les autres  vins  d'entrer dans la ville avant que les vins de Bordeaux ne soient à bord des bateaux.
Au 17ème siècle la vigne fut plantée dans le Médoc (à Margaux, Saint Estèphe, Saint Jullien, Pauillac...) et durant celui-ci et le suivant, les marchands d'Angleterre, des Pays Bas et d'Allemagne contrôlaient la plupart des vins produits dans la région de Bordeaux.
En 1855, à la demande de l'empereur Napoléon III les marchands et les courtiers mirent sur pied le classement des vins de Bordeaux afin de distinguer les meilleurs crus. 
Cette classification existe toujours aujourd'hui sous la forme du classement des grands crus classés.

Les affaires allaient bon train et comme la demande était toujours grandissante, il fallait produire encore et plus, et au 20ème siècle avec l’arrivée de l’arsenal mécanique et chimique cela devenait possible et presque facile.

A grands coups de spéculation , les Bordeaux sont devenus des vins de marques se chauffant à la flambée des prix.

La surproduction flirt avec l’uniformisation du goût et aujourd’hui certains Bordeaux ont autant de personnalité qu’un meuble IKEA.



Mais le négoce est-il la seule raison de cette médiocrité ?


Pour d’autres, un certain Robert qui aime et connaît 
« Parker » les vins de la région à une grande part de responsabilité dans la standardisation du goût des vins de la région.
Parker, critique américain  en œnologie, passionné et indépendant est connu pour ses guides sur le vin.
Dans ses écrits, il a encensé  à plusieurs reprises les vins de Bordeaux et a  souvent parlé de son goût pour le fût de chêne.
Il aime tellement les vins boisés qu’on pourrait presque l’appelait  « Woody Wood Parker ».

Mais faut pas pousser mémé dans les orties, on ne peut pas  rejeter la faute sur un seul homme.
Les négociants et les producteurs  ont surfé sur la vague Parker pour vendre leur vin comme des petits pains aux Américains et autres lecteurs du célèbre guide.


Alors les vins de Bordeaux sont-ils aujourd’hui tous ennuyeux ?

Nous voulons croire que non.
Nous voulons croire en ces vignerons, souvent snobés par la « bourgeoisie » bordelaise, considérés comme des paysans azimutés par un grand nombre de leurs confrères, qui défendent depuis longtemps le vivant, la biodiversité et  qui mettent en avant leur passion pour leur terroir.

Nous voulons des vins francs, sincères et qui ont de la personnalité.

Pour ne citer qu’eux, merci à Gérard Descambre du Château Barrail des Graves, à Michel Favard du Château Meylet, à Catherine et Jean-Luc Hubert  du Château Peybonhomme-Les-Tours, à Thierry Valette du Clos Puy Arnaud, . . . pour leur travail.

...Tant qu’il y a de la vigne, il y a de l’espoir…














mercredi 4 décembre 2013

HAPPY LANGUEDOC 2013 !




Ceux qui pensent encore que les vins du Languedoc-Roussillon sont de moindre qualité, avec cette image en tête du papé qui se rend à la cave cop avec son bidon poussiéreux chercher en vrac un vin qui brûle les papilles et l'oesophage, sont restés bloquer au 20ème siècle.

Ces vins ne sont pas que des vins que l'on boit à chaque repas dans des verres à moutarde.



Le vignoble languedocien, qui s'étire sur les départements du Gard, de l'Hérault et de l'Aude, est d'une incroyable richesse et offre avec son climat méditerranéen, de magnifiques et multiples terroirs.

Des terres fertiles et un important ensoleillement font de cette région un éden pour la vigne.

Depuis 30 ans, le Languedoc-Roussillon redéfinit le métier de vigneron afin de tirer au mieux profit de la qualité des terroirs.
Aucune région ne peut revendiquer une telle variété avec plus d'une trentaine de cépages cultivés.

Dans le respect de la tradition, un grand nombre de vignerons ont su faire parler leur terroir et livrer de belles histoires à travers des vins de caractère.

Il est aussi plaisant de voir cette dynamique, cet esprit rebelle, cette passion qui animent le coeur des ces hommes et femmes de la vigne.

Cette région qui est un nid à grands vins, a vu naître des domaine comme la Grange des Pères, Daumas Gassac, le Mas Jullien, le domaine d'Aupillac et tant d'autres encore.  
La relève est assurée avec une jeune génération de vignerons inspirés et talentueux comme Olivier Bellet, Antony Tortul, Déborah Knowland.

Depuis 4 ans, une opération promotionnelle met en lumière les vins du Languedoc :
HAPPY LANGUEDOC !


Pour la 2ème année consécutive, nous participons à cet événement en vous proposant notre sélection de vins languedociens.
Un jeu concours est proposé avec à la clef un séjour dans la région.

Vous pouvez aussi voter pour votre bar à vins / restaurant Happy Languedoc préféré ;)

Après la sopa, un còp de vin estàlvia un escut al medecin. 
 Après la soupe, un coup de vin épargne le médecin.




vendredi 18 octobre 2013

AMALAYA

                Amalaya n’est ni une abeille, ni la demeure de l’Everest,
 c’est le projet argentin de Donald Hess, un bernois passionné de vin et d’art moderne.







Située dans le nord-ouest de l’Argentine, au coeur des vallées de Calchaquies dans la région de Salta à Cafayate.
 Cette région viticole est la plus haute du monde, avec des hauteurs allant de 1700 mètres à 3300 mètres d'altitude.

Dans une région qui peut paraître austère, là où d'autres voient un désert, certains ont vu de grands vins.
Ils ont nommé le projet "Amalaya" car cela signifie en langue indigène 
« Espoir d’un miracle».

Une terre fertile et un travail minutieux ont fait s’épanouir des cépages comme le Malbec, Torrontes , Tannat , Cabernet Franc et sauvignon , Syrah et Merlot  et fait naître de beaux vins.


Pour cette cuvée un assemblage étonnant  est proposé. Le malbec, dominant, est associé aux cépages, cabernet sauvignon, syrah et tannat.


Au nez,  une palette fruitée et séveuse s'ouvre tout en finesse avec des notes de myrtille, de prune, de cassis et de menthe poivrée. Avec un peu d'aération, la matière apparaît plus mature sur des arômes confiturés et une pointe de fraîcheur réglissée qui apportent une complexité supplémentaire.

En bouche, la matière est souple et riche avec une trame virile mais soyeuse.
 Les arômes de fruits viennent se mêler aux notes épicées et boisées et on retrouve la réglisse en milieu de bouche, ce qui apporte de l'équilibre face à la rondeur et la richesse de la matière.

L'influence de l'altitude y est sans doute pour quelque chose dans l'équilibre de cette cuvée.

Prenez un verre, enfilez vos chaussures de marche et un bob car ce vin au caractère racé exceptionnel, vous invite à un « trekking » sensoriel très ensoleillé !


À déguster (avec modération) de toute urgence !







mercredi 16 octobre 2013

Les cochons à la Fêtes des Vendanges de Montmartre 2013

                                                   



Lardy, Andy et Salamy, les cochnons de l'Annexe ont participé à LA 80E FÊTE DES VENDANGES DE MONTMARTRE, qui s'est DÉCLINée AUTOUR DE L’ART DES METS ET DE L’ART D’AIMER.




Ils se sont donnés RDV le dimanche 13 octobre devant le mur des "je t'aime" de la place des Abbesses pour une "non"demande en mariage 
Puis ont  assisté à la scène de déclaration d’amour de Cyrano depuis une fenêtre de l’hôtel Regyn’s ! 













La Place aninée et ensoleillée vibrait au rythme d'une musique enjouée.












Maintenant un petit tour sur le haut de la butte direction le parcours du goût pour retrouver les copains, savourer quelques mets et s'abreuver. 



   
Des patates au Mont d'Or fermier, du "pinard" et des copains  ! 
Que demander de plus ?




Une p'tite chanson :


Où l'on me verse de bon vin     
Où l'on me verse de bon vin
Volontiers-é, volontiers-é
Je ferai longue pau-au-se
Com-me les 
fleurs de mon jardin 
Com-me les fleurs de mon jardin 
Je prends racine où l'on m'arro-o-se








Vivement l'année prochaine !!!


mardi 6 août 2013

ROSÉ : To be or not to be




Rosé rime avec été...

 Il est par cette saison, le compagnon favorit des terrasses, des bords de piscine, des plages et des déjeuners sur l'herbe.



Malheureusement aux yeux de certains, le rosé n'est pas un vrai vin, c'est un vin bâtard ou au mieux il est un petit vin sans grand intérêt qui se boit frais avec plein de glaçons et qui donne mal à la tête.
FAUX !


Certe le rosé n'est pas un grand vin de garde mais il en faut du savoir faire pour élaborer un bon rosé.
Le travail à la vigne reste le même que pour les autres vins et demande du vigneron la même attention.
Les méthodes de vinifications doivent être effectuées avec précision, il ne s'agit donc pas simplement de mélanger du rouge et du blanc pour faire du rosé, cela est même interdit.

Il existe deux méthodes :

- la saignée : elle s'apparente à la vinification des vins rouges mais avec une macération plus courte (12 à 48h). C'est la peau du raisin rouge qui donne la couleur au vin rouge comme au rosé.
Le moût est soutiré pour éviter le contact prolongé des peaux avec le jus et avoir ainsi la couleur rosée que l'on souhaite. Avec cette méthode, on obtient des rosés aux couleurs plus soutenues.

- le pressurage direct : La vendange est pressée plusieurs fois dans un pressoir.
Le jus d'égouttage est mélangé aux jus de presses jusqu'à ce qu'on obtienne la couleur désirée.
On a alors un rosé à la robe claire.

Certains vins rosés, comme leurs frangins blancs et même rouges peuvent donner mal au teston.
Ce sont les sulfites qu'ils contiennent qui font l'effet d'une bombe à retardement dans notre tête, car notre corps ne les assimile pas.
C'est pour cela que nous choisissons des vins au naturel qui nous assurent des réveils sans tambour dans la cafetière.

Le rosé n'est pas non plus un vin superficiel, il est le premier vin de l'histoire.
Dans l'Antiquité, on laissait peu macérer les vins et les romains y ajoutaient des épices et des herbes.
Ce sont les Gaulois qui ont ensuite bu le vin pur.
Le rosé n'est donc pas un concept marketing inventé de toute pièce par des tropéziens en manque de fraîcheur.

Le vin rosé mérite d'être bu avec respect et amour.
Il peut être léger et fruité, croquant et frais, puissant et épicé mais il est inutile de le boire trop frais.
10, 12°c (comme pour les blancs) est la bonne température.
On peut l'accorder avec plein de mets comme des aubergines grillées, une bisque de crabe, un carpaccio de boeuf ou de saumon, de la charcuterie fine, des fromages de chèvre, ......... et tellement d'autres choses.

Alors le rosé, c'est pas un vrai vin ?



           OSEZ LE ROSÉ